Accueil » Business et Entreprise » Management » Limiter vos pertes grâce à un bon accompagnement dans votre cession d’entreprise

Limiter vos pertes grâce à un bon accompagnement dans votre cession d’entreprise

Une cession acquisition d’entreprise réussie permet de transmettre un actif, une structure et/ou des savoir-faire en toute confiance, en réalisant une bonne opération patrimoniale. Il s’agit d’un très gros chantier pour le cédant, qui va l’amener à définir des objectifs en termes de repreneurs, mais aussi en termes de profit. Pour l’aider à mettre en œuvre son projet, il doit impérativement s’entourer d’experts pour le soutenir, à chaque étape du processus.

Préparer l’entreprise à la cession acquisition

Un cabinet de cession acquisition peut aider efficacement un entrepreneur dont la volonté est de céder son entreprise. De nombreux professionnels peuvent s’impliquer dans un tel processus (expert-comptable, avocat, juristes, experts sécurité), chacun pouvant intervenir à un moment donné, sur des aspects précis. Le cabinet de cession aura l’avantage de réunir un ensemble de compétences global, notamment pour procéder à la valorisation de l’entreprise et à la fixation d’un prix.

Pour espérer tirer un prix honorable de son affaire, le chef d’entreprise va devoir veiller à la rendre désirable aux yeux des potentiels acheteurs. Pour cela, il doit identifier les freins à la vente pour concentrer ses efforts sur les parties qui gagnent à être modernisées. Cette étape de la cession acquisition est longue et nécessite forcément un regard extérieur impartial pour être bien menée. Les chantiers à mettre en route peuvent être multiples : remise aux normes, innovations produits à penser, règlements des litiges en cours, séparation du foncier et de l’exploitation… L’acheteur procédera de son côté à un audit d’acquisition, donc, pour pourvoir négocier son prix, l’entreprise doit être opérationnelle.

LIRE  Qu’est-ce que le management de transition ?

Valoriser l’entreprise doit servir ensuite à mieux lui fixer un prix. C’est au regard de sa santé financière et de sa viabilité que l’œil de l’expert va pouvoir aider le dirigeant à déterminer un prix qui ne relève pas d’une valeur affective.
À cette étape de la cession acquisition, plusieurs approches existent : patrimoniale, comparative ou économique. Le choix de la méthode relève d’une réflexion approfondie sur le plan financier. Une entreprise évaluée à son juste prix se vend bien : d’où la nécessité de procéder à une remise à niveau et à une étude claire. Se reposer sur ses acquis et négliger la qualité de son outil de production est en revanche, la meilleure façon de perdre de l’argent, en éloignant les acheteurs. Pour être vendable, les dirigeants, notamment dans les PME, doivent accepter que leur entreprise leur survive et fasse peau neuve. C’est l’une des conditions essentielles au succès d’une cession acquisition.

Choisir un repreneur

Le pouvoir de négociation du chef d’entreprise va dépendre du nombre de personnes intéressées par son affaire. Il aura donc intérêt à élargir son champ de recherche d’un repreneur pour en tirer le meilleur prix.

La recherche du repreneur est l’étape de la cession acquisition qui génère le plus de demande en matière d’accompagnement. Elle pose souvent problème quand il n’y a pas, dans l’entourage immédiat du dirigeant, de personne apte à la reprise. De nombreux repreneurs, en effet, se trouvent spontanément dans l’entourage familial ou parmi les employeurs ou les (partenaires de l’entreprise, lire : « comment négocier un partenariat avec un concurrent », sur Entreprise et Compagnie).
Autrement,  le chef d’entreprise devra médiatiser son offre de reprise. Elle peut se faire via des agences immobilières spécialisées, en utilisant les réseaux d’influence de la CCI… Dans tous les cas, un professionnel de l’accompagnement à la cession acquisition saura sélectionner les bons canaux.

LIRE  La solution de gestion appliquée au pilotage juridique des entreprises

Pour pouvoir bien négocier, un entrepreneur doit, au final, avoir bien défini le périmètre de la transaction ou ce qu’il vend précisément (parts sociales ou fonds de commerce), dans quels délais et quelles sont les modalités de paiement. Il  doit aussi, veiller au montant de certaines clauses du contrat et optimiser sa fiscalité.  Les compétences pluridisciplinaires de l’expert lui sont donc, indispensables.

Publications similaires