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L’essentiel à savoir sur la fabrication d’un masque stérile

Que ce soit dans le secteur médical ou dans la vie quotidienne, le masque stérile est considéré aujourd’hui comme un équipement de première nécessité.

Popularisés par la crise liée au coronavirus, ces masques stériles sont de diverses sortes, et divers matériaux entrent en ligne de compte dans leur fabrication.

Découvrez ici le processus de fabrication d’un masque stérile, cet équipement de protection devenu une obligation avec la propagation du Covid19.

Éléments de fabrication du masque stérile

Le masque chirurgical ou stérile est fabriqué à base de divers matériaux, et ce en fonction de leurs capacités de filtration des bactéries.

  • Le Meltblown : c’est un matériau à base de propylène qui entre dans la conception du filtre des masques répondant aux normes de protection sanitaire. Il est prisé en raison de sa légèreté et de sa flexibilité ;
  • Le Spunbond : il est employé pour la confection des couches internes et externes du masque. Il est obtenu par le biais d’actions mécaniques et thermiques et résiste aux attaques biologiques ;
  • La barrette nasale : elle sert à positionner le masque sur l’épine nasale ;
  • Le cordon élastique en nylon : il sert à l’accrochage du masque aux oreilles.

Pour la fabrication en usine, les divers matériaux sont associés de manière à ce que le meltblown soit positionné au milieu des deux couches de spunbond. Il faut rappeler que les types de spunbond employés pour les couches internes et externes diffèrent.

Une fois que les premières coutures sont effectuées, les barrettes nasales sont insérées dans la partie supérieure du masque.

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La confection du masque se termine par l’insertion du cordon élastique en nylon devant servir à l’accrochage de ce dernier. Le masque stérile est donc ainsi confectionné et prêt à être étiqueté et emballé.

Comment se fait l’étiquetage des masques chirurgicaux ?

Une fois l’étape de la fabrication du masque stérile passée, celle de l’étiquetage s’en suit et obéit à certains critères.

Marquage et norme UNE EN 14 683

Le marquage et la normalisation sont des éléments qui attestent de la qualité du masque et de sa capacité à protéger des agents infectieux.

Le marquage du masque indique qu’il est respectueux de la législation en vigueur dans le secteur. S’il est conforme à la législation européenne, il devra porter le marquage CE et le numéro d’identification de l’organisme qui l’a certifié.

La norme UNE EN 14683 stipule les critères qu’un masque chirurgical doit remplir. Au nombre de ces critères figurent :

  • La respirabilité : la capacité qu’a le masque de permettre la respiration à l’utilisateur ;
  • La résistance aux éclaboussures : sa capacité à protéger des jets de liquides ;
  • Le nettoyage microbien : la possibilité de le nettoyer ;
  • La biocompatibilité : le confort et la compatibilité du masque avec le porteur.

En savoir plus à ce propos sur cette page.

Types de masque : I ou II

On retrouve d’une manière générale deux types de masques stériles sur le marché, compte tenu de leur efficacité et de leur capacité à filtrer les bactéries (EFB).

Les masques de type I correspondent aux modèles employés par les particuliers et ne sont pas utilisés par les professionnels de la santé.

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Le masque de type II est doté d’une capacité de résistance aux éclaboussures plus élevée que le type I. Ce modèle est celui employé par les membres du corps médical lors de leurs diverses interventions.

Quel que soit le type du masque, il devra porter des informations qui permettent de l’identifier. Il devra ainsi fournir :

  • Le nom d’identification ;
  • Les coordonnées du fabricant ;
  • La dénomination du mandataire et son siège social ;
  • La date de fabrication et celle d’expiration ;
  • Le type d’utilisation qui doit en être fait. Plus d’explications ici.

En résumé, le masque stérile est un équipement fabriqué en usine grâce à des matériaux qui lui permettent de protéger efficacement contre les cellules infectieuses

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